Étude Foncia : Le marché immobilier connaît une légère amélioration au second trimestre 2024
Regain d'activité sur le marché de l'immobilier ancien au second trimestre 2024
Un peu de mieux sur le marché de l'immobilier ancien à fin juin 2024
L’étude exclusive Foncia montre que le marché de l’immobilier ancien connaît un léger mieux à l’issue du deuxième trimestre 2024, mais la prudence reste de mise. Si on est encore loin du faste d’il y a quelques années, Foncia Transaction constate en effet un retour des acquéreurs, portés par la légère baisse des taux d’intérêts combinés au réajustement des prix des biens.
Un volume de transactions qui se stabilise et des prix en baisse
Par rapport à la même période de l’année dernière, on observe une baisse de 10 % du volume de transactions, mais la baisse est moins importante qu’au premier trimestre. Autrement dit, les acheteurs réactivent petit à petit leurs projets immobiliers, encouragés par le réajustement des prix. « Le mois d’avril a été marqué par une dynamique particulièrement positive et a démontré qu’un bien au juste prix se vend aussi bien et rapidement que l’année dernière, voire plus vite », témoigne Jordan Frarier, président de Foncia transaction. On constate une baisse des prix de 8 %/m² sur l’ensemble du territoire, preuve que les vendeurs ajustent leurs attentes à un marché dont la capacité d’emprunt est globalement en baisse. Les Hauts-de-France, la Bretagne (+2 %) ainsi que la Nouvelle-Aquitaine (+1 %) sont les seules régions où les prix résistent. À l’inverse, la Normandie, le Pays de la Loire et la Bourgogne-Franche-Comté connaissent des chutes de prix à deux chiffres, avec des baisses de 14 %, 15 % et 12 % au cours du dernier trimestre. L’Île-de-France continue également sa dynamique baissière, avec une chute des prix de 9 %.
Surfaces vendues en hausse, délais de vente plus longs
Ce dynamisme renouvelé et porté par les prix en baisse se traduit par une augmentation de 2 % des surfaces vendues à l’échelle nationale, avec une corrélation assez claire entre la dynamique des prix et la hausse des surfaces vendues. Les prix en baissent conduisent également à une augmentation des délais de vente, qui sont rallongés de 9 jours par rapport à la période précédente, preuve que les vendeurs sont davantage disposés à négocier, surtout lorsque leurs biens sont sur le marché depuis plusieurs mois.
La prudence reste de mise malgré les signes positifs
Malgré la dynamique positive qui émerge grâce à la baisse des taux d’intérêt et des prix, il est trop tôt pour parler de sortie de crise pour le secteur. La pénurie de logements locatifs ne semble pas prête d’être résolue, aggravée par les difficultés de l’immobilier neuf et l’interdiction de mise en location des logements énergivores. L’évolution des conditions d’emprunt et la trajectoire que connaîtront les taux d’intérêt seront essentiels pour espérer voir cette tendance se confirmer.