Logement étudiant : comment être sûr de trouver ce qu'il vous faut ?

Pour éviter que la recherche d'un logement étudiant ne vire au casse-tête, on fait le point sur ce que vous devez savoir avant de vous lancer.
Entre les arnaques à la location, les loyers excessifs et les dossiers à rallonge, chercher un logement étudiant, c’est un peu comme Koh-Lanta, version urbaine. Pas de panique, on vous explique ce que vous devez savoir pour être sûr de décrocher votre location dans les temps.
Comment trouver un logement étudiant en France ? Ce qu’il faut savoir
La recherche d'un logement étudiant peut rapidement virer au casse-tête. Trouver un appartement proche de son lieu d'étude n'est pas une mince affaire dans les grandes métropoles du pays. Il est donc essentiel d'anticiper toutes les démarches et de s'y prendre le plus à l'avance.
Dans le détail, nous allons revenir sur tous les points suivants. Des éléments essentiels à l'heure de mener à bien votre recherche de logement étudiant.
- Définir son projet en détail : ville, critère, mode d'hébergement envisagé ;
- Anticiper sa recherche de logement ;
- Bien préparer son dossier de location en amont ;
- Les différents types de logement accessibles : meublé, colocation, résidence étudiante, logement social ;
- Éviter les pièges et arnaques.
Bien définir son projet
Le b.a.-ba d’une recherche de logement étudiant est la définition claire de son projet. Cela ne sert à rien de se lancer dans tous les sens sans avoir un peu de méthode et savoir ce que vous voulez.
Déjà, il est essentiel de connaître son budget. Et on parle de budget au sens large. C’est-à-dire qu’en plus du loyer, il faut penser aux charges locatives, au dépôt de garantie au moment de la signature du bail. Il faut aussi inclure à l’assurance habitation obligatoire. Et ensuite, ajouter tous les éléments indispensables à la vie dans la location (électricité, internet…).
Pour continuer sur cet aspect, il est aussi pertinent de savoir les aides financières auxquelles vous pouvez avoir droit. En particulier l’aide au logement proposée par la CAF, il faut se rendre sur leur site dans la rubrique faire une simulation. Cette simulation pourra d’ailleurs être présentée dans le dossier de location pour convaincre le propriétaire. Il est aussi essentiel de savoir si vous avez droit aux bourses sur critères sociaux ou autres. Faire le tour des aides dont vous disposez est un préalable à toute recherche puisque cela permet d’affiner son budget disponible.
Définir ses critères
Avant de se lancer dans la recherche active. Il est bon également de faire le tour de tous les critères personnels qui vont déterminer le choix de l’appartement. La proximité avec l’école, l’université ou l'établissement d'enseignement supérieur, cela demeure un critère majeur, et à défaut la facilité de s’y rendre en transports en commun.
L’autre point non moins essentiel est le type d’hébergement envisagé. Est-ce que vous vous orientez vers un studio ? Plutôt vers une colocation pour plus de convivialité ? Ou alors en résidence universitaire, voire en résidence étudiante ?
Les démarches ne sont pas identiques, alors autant être certain de ce qu’on veut avant de se lancer. Quitte à revoir ensuite son projet si d’aventure, vous ne trouvez rien sur le marché.
Anticiper sa recherche de logement
Une recherche d’appartement pour être couronnée de succès doit se préparer bien en amont des résultats à Parcoursup ou de l’admission en formation. Attendre le dernier moment, n’est pas la meilleure des stratégies puisque vous allez en concurrence directe avec des centaines ou des milliers d’autres étudiants dans la même localité au même moment.
Ne négligez donc pas le temps à passer pour préparer votre dossier et définir les lieux ou vous souhaitez vous installer.
Entre juin et septembre, ce sont des centaines de milliers d’étudiants qui cherchent à se loger en France tous les ans. Votre objectif est d’être prêt avant les autres. Dossier de location, garants, tout doit être en ordre. Idéalement, il faut déjà s’être repéré en amont pour connaître l’état du marché, les prix pratiqués dans le secteur pour être fin prêt le jour J.
On ne peut que recommander aussi d’être prêt à élargir votre zone de recherche. Trouver le logement idéal à 2 minutes du campus, ce serait bien, mais dans la réalité et vu la tension sur le marché de location. Il sera peut-être nécessaire de voir un peu plus loin. Avoir un peu de flexibilité sur ses critères est important de nos jours.
Bien préparer son dossier de location
Un dossier de location solide constitue un préalable indispensable à toute recherche de logement. Il est impératif en amont de compiler tous les documents nécessaires pour être sûr que dès qu’une offre apparait, vous avez tout ce qu’il faut pour postuler aussitôt.
L’idée est de ne pas perdre de temps à rassembler les documents au dernier moment. Le propriétaire ou le bailleur ne vous attendront pas.
Alors pour éviter ces désagréments, le mieux est de se préparer. Les documents indispensables sont :
- Un document d’identité : une carte d'identité française ou étrangère recto verso (avec nom et photo) en cours de validité, ou Passeport français ou étranger (avec photo) en cours de validité, ou titre de séjour en cours de validité.
- Un justificatif de domicile : les 3 dernières quittances de loyer, ou le dernier avis de taxe foncière ou, si nécessaire, titre de propriété de la résidence principale ou une Attestation d’hébergement sur l’honneur de l’hébergeur avec copie de sa pièce d’identité.
- La situation d’activité : carte d’étudiant ou certificat de scolarité de l’année scolaire en cours.
- Les ressources (en option) : avis d’attribution de bourse étudiante ou justificatif de versement des indemnités de stage.
- Le dernier avis d'imposition ou de non-imposition ou avant-dernier dans le cas des locations soumises à plafond de ressource légal ou conventionnel.
Et pour les garants, il est également nécessaire que ces derniers fournissent :
- Une facture d’électricité, de gaz ou d’eau de moins de 3 mois ;
- Une dernière quittance de loyer ;
- La dernière taxe foncière ou titre de propriété ;
- Une attestation d’assurance d’habitation de moins de 3 mois ;
- Un contrat de travail ou une attestation d’employeur, un extrait Kbis de la société, carte professionnelle pour les professions libérales, etc.
Vous n’êtes pas sûr des documents ? Pas de panique. En créant votre espace sur Foncia, vous pouvez transférer directement vos documents pour compléter votre dossier, et cela, en toute simplicité. Les informations personnelles sont parfaitement protégées.
Où et comment trouver sa location étudiante ?
Voici en détail les différents types de logements avec leurs caractéristiques et les moyens d’en décrocher un. Les étudiants ont l’embarras du choix, encore faut-il s’y prendre dans les temps.
Trouver une location sur le marché privé
Voici sans aucun doute la méthode la plus éprouvée pour trouver une location étudiante. Dénicher une location ou une colocation en feuilletant les annonces en ligne ou en agence immobilière. En règle générale, la demande est très forte sur les meublés (logique) moins sur les locations vides, mais ces dernières sont plus contraignantes. Surtout si on est amené à se déplacer tous les ans pour ses études.
Renseignez-vous sur le secteur visé, les prix pratiqués. Vous pouvez passer par les sites d’annonces immobilières standards (type PAP, Seloger…) où vous inscrire directement auprès d’une agence. Comme chez Foncia, où il est possible de préparer et de déposer son dossier directement en ligne pour réagir au plus vite en voyant une annonce qui vous plait.
Loger en résidence universitaire (CROUS)
Les résidences universitaires CROUS proposent des logements de type studio, T1, T1 bis, T2 et T3. Ces résidences sont situées à proximité des campus, ce qui constitue un gros avantage. Tous les appartements sont meublés et équipés avec douche, lavabo, WC, réfrigérateur et micro-ondes, les cuisines sont généralement collectives. L’offre de logement du CROUS est assez large, accessible en colocation ou en couple, et le tout avec des montants modérés, comptez entre 200 à 500 euros pour un logement.
En revanche, il n’est pas évident de trouver une place en résidence. Il faut déposer un dossier entre mai et juillet pour espérer être sélectionné. La concurrence est rude avec un nombre de places limitées. Toutefois, la location étudiante en CROUS reste une valeur sûre. Un rapide tour en ligne sur l’annuaire des coliving et vous pourrez trouver votre bonheur, si une chambre est disponible.
Le coliving, une alternative si on a le budget
Impossible de passer à côté depuis plusieurs années tant le coliving a la cote dans les grandes villes du pays. Que ce soit à Paris, Lyon, Lille, les résidences en coliving se sont multipliées. Concrètement, il s’agit de louer un logement meublé au sein d’une habitation dans laquelle logent d’autres étudiants, la chambre ou le studio est privée et les espaces communs partagés. Les formats varient selon les opérateurs, nombre de personnes et services fournis. Les localisations sont très intéressantes, en centre-ville, dans des quartiers attractifs.
Mais ce qui fait la différence avec la colocation, ce sont bien les services additionnels dont la liste peut être très longue : ménage, cours de cuisine, de sport, location de vélo, etc. Le coliving est une location meublée qui joue sur la carte premium et sur la flexibilité. Il vaut mieux prévoir un budget conséquent pour trouver une place.
Les résidences étudiantes privées
Contrairement aux résidences universitaires gérées par le CROUS, celles-ci le sont par des opérateurs privés. Les configurations varient selon les opérateurs, toutefois en général, il est possible de louer un appartement meublé de type studio, T1, T2, voire plus (en colocation).
Situées en ville ou en banlieue, les résidences privées offrent une vaste gamme de logements pour tous les budgets. Ces résidences un peu à la manière du coliving comprennent quelques services supplémentaires (ménage, salle de sport…). Moins cher qu’un coliving, mais plus qu’une résidence universitaire, le tout est de réussir à trouver une place. Et comme partout, la concurrence est rude par secteur.
La colocation, un mode d’hébergement incontournable
La colocation, c’est un peu l’essence de la vie étudiante. Enfin pour celles et ceux qui aiment la convivialité. Les colocations offrent un espace plus grand qu’une location individuelle en échange d’un loyer réduit. Pas mal. Le tout c’est de bien s’entendre avec ses colocataires.
En revanche, vous ne serez pas seul sur le marché. La demande en colocation n’a jamais été aussi forte de la part des étudiants et des jeunes actifs. Il y a moins de places que de demandes. Vous disposez de nombreux moyens pour dénicher la bonne coloc, depuis les réseaux sociaux jusqu'aux sites de petites annonces (comme LeBonCoin ou autre plateforme).
Le logement chez l’habitant, une alternative de plus en plus recherchée
Louer une chambre chez l’habitant est un mode d'hébergement choisi par une part importante d’étudiants.
Une location avantageuse d’un point de vue économique. Louer une chambre dans un appartement ou une maison revient bien moins cher que louer un appartement seul. En revanche, il y a des règles de vie en communauté à respecter et à s'adapter aux habitudes du propriétaire. L’important est de rencontrer le propriétaire au préalable et de voir si le courant passe bien.
Le logement solidaire, de quoi s’agit-il ?
L’idée derrière le logement solidaire est assez simple. L’étudiant s’engage à être présent certains jours de la semaine dans le logement ou à rendre différents services à la personne âgée qui possède le logement. Il s’agit avant tout d’un échange de services. En tant qu’étudiant, vous êtes hébergé à un loyer modéré, mais il faut s’engager auprès du propriétaire âgé. Cela permet de lutter contre l’isolement et favorise le lien social entre les générations.
Mais il existe d’autres formats de logement solidaires, l’Association de la fondation étudiante pour la ville dans certaines métropoles en partenariat propose des colocations à loyers modérés en échange de services rendus à la communauté. L’Association de coopération pour le logement des étudiants et étudiantes de France propose aussi des systèmes de ce type en Nouvelle-Aquitaine et en Ile-de-France
Attention aux pièges et aux arnaques
Sur le marché de la location étudiante, ce ne sont pas les escrocs qui manquent. Cette année encore, certains vont essayer de profiter des difficultés du marché et de ceux prêts à tout pour vite trouver un logement.
Voici les principaux points de vigilance à garder à l’esprit. Des indices qui doivent vous mettre la puce à l’oreille
- Un loyer proposé plus bas que les prix du marché. C’est peut-être la bonne surprise, mais en réalité, c'est rarement le cas. Surtout quand l’annonce de location est accompagnée de belles photos, et que l’appartement est parfaitement situé. Le dicton trop beau pour être vrai prend tout son sens ici.
- Pas de photo ou des photos trop belles pour être réelles. Il est recommandé, quand on est face à une offre trop alléchante, de bien vérifier que le logement existe (Google Maps). Mais aussi de faire une recherche inversée à partir de la photo, pour voir si celle-ci n’est pas utilisée ailleurs.
- Des demandes de papiers injustifiées. En matière de location, un propriétaire ne peut pas vous demander n’importe quoi. Carte vitale, documents bancaires, autorisation de prélèvement automatique, etc. autant d’éléments à ne surtout pas transmettre. Certains escrocs vont en profiter pour usurper votre identité. Pour vous aider dans votre démarche, l’administration française a mis en place le site dossierfacile. Le but, permettre aux futurs locataires de créer un dossier numérique facilement et qui respecte la législation.
- De l’argent exigé avant la signature du bail. Dans la gamme des red flags, envoyer de l’argent est clairement la pire idée. Pourtant, des propriétaires malveillants ne se privent pas d’imposer au candidat de lui verser une somme d’argent avant même la visite ou pour sécuriser la location. Ils parlent souvent de “dépôt de garantie” et vous demandent un transfert par Western Union… Il y a de forte chance que vous ne voyez jamais la couleur de la location ni votre argent.
Chaque année, les escrocs redoublent d’inventivité. On ne peut que vous inciter à la prudence même quand vous êtes pressé de trouver votre logement. Et sinon, de passer par des agences immobilières. Les professionnels comme chez Foncia sont rodés à l’exercice et ne proposent que des annonces vérifiées. Aucune chance de tomber sur une arnaque.

