Gestion locative

Tout comprendre aux travaux à la charge du locataire

couple en train de faire de la peinture en location

Changer un joint, remplacer une vis ou faire réviser régulièrement la chaudière, voilà des travaux à la charge des locataires, ce ne sont toutefois pas les seuls.

Changer un joint, remplacer une vis ou faire réviser régulièrement la chaudière, voilà des travaux à la charge des locataires, ce ne sont toutefois pas les seuls.

Quels sont les travaux à la charge du locataire ?

L'entretien courant du logement et les petites réparations sont à la charge du locataire. Cette obligation concerne tous les équipements mentionnés dans le contrat de location. Le décret du 26 août 1987 établit précisément la liste de ces réparations locatives, qui comprend notamment l'entretien des installations de plomberie, des équipements électriques et des revêtements de sol.

Le locataire doit également prendre en charge les réparations liées à une mauvaise utilisation du logement. Par exemple, le débouchage d'une canalisation obstruée ou la réparation d'une fuite causée par négligence.

Ces interventions font partie des réparations locatives définies par la loi. L'entretien régulier joue un rôle essentiel pour éviter ces désagréments : nettoyage des grilles d'aération, graissage des gonds de portes et fenêtres, ou encore remplacement des joints usés. Le non-respect de ces obligations d'entretien peut entraîner une retenue sur le dépôt de garantie lors de l'état des lieux de sortie.

Quels sont les travaux à la charge du propriétaire ?

Le propriétaire est responsable de tous les travaux importants qui garantissent la décence et l'habitabilité du logement loué. Cela concerne notamment le remplacement des équipements vétustes comme la chaudière, les radiateurs ou la VMC.

Les réparations structurelles sont par ailleurs à sa charge : réfection de la toiture, isolation thermique, mise aux normes électriques ou encore remplacement des fenêtres défectueuses. Ces interventions visent à maintenir le logement en bon état d'usage.

En cas de force majeure ou de vétusté, même les réparations habituellement à la charge du locataire deviennent la responsabilité du propriétaire. Par exemple, le remplacement d'un ballon d'eau chaude qui arrive en fin de vie ou la réparation d'une fuite dans les canalisations principales.

Chasse d'eau à réparer : locataire ou propriétaire ?

Une chasse d'eau défectueuse représente un désagrément quotidien qu'il faut régler rapidement. Le remplacement des joints, flotteurs et mécanismes fait partie des menues réparations à la charge du locataire selon le décret sur l'entretien courant du logement.

Votre bailleur intervient uniquement lorsque le dysfonctionnement résulte de la vétusté des installations sanitaires. Dans ce cas précis, prévenez-le par écrit en détaillant l'ancienneté du problème.

Pour éviter toute contestation sur la nature de la panne, faites établir un diagnostic par un professionnel. Son expertise technique permettra de déterminer si la réparation relève de l'usure normale ou d'un défaut d'entretien.

Volet roulant cassé : qui doit payer la réparation, propriétaire ou locataire ?

La répartition des frais de réparation d'un volet roulant dépend de l'origine du problème. Le propriétaire prend en charge les dysfonctionnements liés à la vétusté, comme le remplacement du moteur électrique ou des lames usées par le temps.

Le locataire assume les coûts quand les dégâts résultent d'une mauvaise utilisation : sangle arrachée, manivelle forcée ou volet bloqué par un obstacle. Les petits travaux d'entretien comme le graissage des mécanismes ou le remplacement des attaches du tablier lui incombent également.

En cas de doute sur la cause de la panne, un diagnostic par un professionnel pourra permettre d'identifier les responsabilités. Pensez à signaler rapidement tout dysfonctionnement à votre propriétaire ou votre gestionnaire Foncia pour une prise en charge adaptée.

Travaux de peinture : à la charge du locataire ou du propriétaire ?

Vous souhaitez rafraîchir les murs de votre logement ? La répartition des responsabilités pour les travaux de peinture dépend de plusieurs facteurs.

Le locataire assure l'entretien courant des peintures, notamment les petits raccords et le nettoyage des murs. Les trous dans les murs suite à la pose de tableaux ou les traces liées à une utilisation anormale sont par ailleurs à sa charge.

En revanche, la vétusté normale des peintures, comme leur jaunissement naturel ou leur écaillage avec le temps, relève de la responsabilité du propriétaire. Ce dernier doit aussi prendre en charge la réfection complète des peintures en cas de problèmes structurels comme des infiltrations ou des fissures.

Un conseil : il faut documenter l'état des peintures lors de l'état des lieux d'entrée avec des photos datées pour éviter tout litige sur leur usure normale.

Est-ce au locataire de refaire les joints de carrelage ?

Les joints de carrelage ont besoin d'un entretien régulier afin d'assurer leur rôle d'étanchéité. La répartition des responsabilités locataire/propriétaire dépend de la nature des travaux à réaliser.

L'entretien courant des joints relève du locataire : nettoyage, remplacement des joints en silicone détériorés, maintien de l'étanchéité. Ces opérations font partie des menues réparations définies par les textes sur les réparations locatives.

La réfection complète des joints de carrelage devient la responsabilité du propriétaire lorsqu'elle résulte de la vétusté des installations ou d'un défaut structurel. Un diagnostic professionnel permet d'établir si les dégradations sont liées à l'usure normale ou à un manque d'entretien. Les gestionnaires locatifs de chez Foncia peuvent vous accompagner dans l'évaluation de ces situations.

Qui doit remplacer le pommeau de douche, le locataire ou le propriétaire ?

Vous constatez que votre pommeau de douche fonctionne mal ? Le remplacement du pommeau et du flexible fait partie des menues réparations à votre charge en tant que locataire, selon le décret du 26 août 1987.

La responsabilité s'étend au nettoyage régulier pour éviter l'accumulation de calcaire et maintenir un bon débit d'eau. Un entretien simple avec du vinaigre blanc permet de prolonger la durée de vie de l'équipement.

Notez cependant que si le problème vient du mitigeur ou de la robinetterie intégrée au mur, le remplacement revient au propriétaire, car il s'agit d'éléments fixes de la plomberie. Dans ce cas, le locataire doit signaler rapidement la situation au propriétaire ou au gestionnaire locatif pour une intervention adaptée.

Qui doit entretenir la VMC, le locataire ou le propriétaire ?

L'entretien de la VMC repose sur un partage des responsabilités entre locataire et propriétaire selon la nature des interventions.

Le nettoyage régulier des bouches d'aération et le remplacement des filtres** relèvent des obligations du locataire. La maintenance courante comprend aussi le dépoussiérage des grilles et l'entretien des entrées d'air pour garantir une ventilation efficace.

Les réparations majeures comme le remplacement du moteur ou la réfection des conduits incombent au propriétaire. Il s'agit des interventions qui touchent à la structure même du système de ventilation, notamment en cas de panne liée à la vétusté des installations.

La loi du 6 juillet 1989 définit clairement cette répartition : au locataire l'entretien courant, au propriétaire les travaux importants garantissant le bon fonctionnement du dispositif.

Réparation de la porte entrée, propriétaire ou locataire ?

La porte d'entrée constitue un élément essentiel de sécurité et de confort du logement. Son bon fonctionnement nécessite une répartition claire des responsabilités d'entretien.

Le locataire assure l'entretien courant des éléments mobiles : graissage régulier des gonds, remplacement des petites pièces des serrures, réfection des mastics et maintien en état des dispositifs de fermeture. Un entretien préventif permet d'éviter les blocages et autres désagréments.

Le propriétaire prend en charge le remplacement complet de la porte en cas de vétusté, ainsi que les réparations majeures comme le changement du système de fermeture défectueux ou la reprise des fixations dans le mur. Un diagnostic professionnel permet d'établir l'origine exacte du problème pour une prise en charge adaptée.

Qui fait l'entretien du jardin, propriétaire ou locataire ?

La répartition des tâches pour l'entretien d'un jardin privatif est clairement définie. Le locataire assure l'entretien courant tandis que le propriétaire gère les travaux majeurs. Les tâches quotidiennes comme la tonte de la pelouse, le désherbage des allées, l'arrosage des massifs et la taille des haies sont sous la responsabilité du locataire.

En revanche, les interventions exceptionnelles comme l'abattage d'un arbre menaçant de tomber ou la réfection complète d'une terrasse détériorée par le temps restent à la charge du propriétaire. Un point essentiel : photographiez l'état du jardin lors de votre entrée dans les lieux pour faciliter la comparaison au moment de votre départ.

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